»Tu ne sais pas le cadeau que tu viens de me donner’’
Mme »x »
La grande ballerine
Je vias toujours me rappeler notre première rencontre. J’en étais encore à mes tout début quand j’ai fait la rencontre d’une grande dame de 90 ans dans sa maison qui avait perdu confiance en ses capacités. Malgré ses traits tirés, elle avait gardé une belle longue chevelure grisonnante qu’elle, comme par automatisme, remontait en chignon au-dessus de sa tête démontrant ainsi, les vestiges d’une époque où elle avait été ballerine.
L’appel
Ses filles avaient fait appel à Physiotheérapie S.Mobile car elles ne reconnaissaient plus leur mère. Celle-ci perdait progressivement ses capacités physiques et s’isolait de plus en plus ne voulant plus sortir et restant plusieurs heures assise et inactive dans sa maison. Les grandes marches, la danse, les sorties au musée et au restaurant avaient été troquées pour les heures au lit ou à écouter la télévision évachée dans le canapé. Le diagnostiqe de perte d’autonomie est rapidement tombé et donc, la physiothérapie pour personne âgée était de mise afin de freiner l’hémorragie. (services physiothérapie autonomie)
Qu’est-ce que la perte d’autonomie chez la personne vieillissante
C’est l’incapacité à être autonome dans les différentes sphères de notre vie. L’éventail est très large car cela peut être l’autonomie physique comme se lever le matin du lit, faire sa toilette et se préparer à manger et peut s’étendre à l’autonomie financière comme gérer ses placements, paiements de facture etc. Du moment qu’une personne dépend d’une autre pour effectuer une activités de la vie quotidienne, nous parlons alors d’une perte d’autonomie. Celle-ci est beaucoup plus visible lorsque les pertes touchent les activités physiques de base comme se lever, se laver, marcher, prendre les escaliers etc.
Le diagnostique de perte d’autonomie est souvent attribuée à une personne vieillissante. Statisqiuement parlant, 28% des gens de 85 ans et plus auront la perte d’autonomie comme diagnostique. Par contre, il est important de noter que la perte d’autonomie est davantage une conséquence d’un élément sous-jacent qu’une cause.
L’investigation
Sachant que la perte d’autonomie était la conséquence d’un ou de plusieurs autres éléments, nous avons demandé un bilan de santé afin de bien connaître les différentes conditions associées et/ou antécédents. Mme avait chuté à plusieurs répétitions dans les dernières années dans son domicile. Lorsque je la rencontre pour la première fois, elle m’explique qu’elle s’est fracturée une hanche lors de sa dernière chute mais le pire moment n’a pas été la fracture. Mme me raconte qu’elle était tombée au sol en faisant du ménage il y quelques semaines et n’avait pas été en mesure de se relever. Elle était restée au sol pendant plusieurs heures puis en attendant le voisin rentré, elle avait réussi à ramper jusqu’à sa porte patio pour crier à l’aide. Mme se sentait humiliée, abbatue mais surtout vulnérable; la crainte s’était installée.
La crainte de tomber
La crainte de tomber est un trouble d’anxiété faisant référence à la peur constante et exagérée de faire une chute. La personne est envahie par cette peur et limite voir s’abstient totalement elle-même de faire ses activités de la vie quotidienne et ses sorties. Elle se caractérise souvent par quelqu’un qui s’isole, qui chancelle à la marche et qui cherche à s’appuyer constammeent au mur, meubles et aux personnes autour d’elle
Mme était entrée dans un cercle vicieux d’inactivité. La crainte de tomber faisait en sorte qu’elle restait plusieurs heures sur le divan ou au lit entraînant ainsi une diminution des ses capacités physiques et donc un risque de chute plus accrue chaque fois qu’lele se levait pour accomplir une tâche ce qui nourrissait sa crainte de tomber. Le cercle vicieux de l’inactivité – Physiothérapie SMOBILE (physiotherapiesmobile.com)
Les suivis en physiothéerapie
Les objectifs de suivi en physiothérapie allaient donc être d’augmenter au préalable les capacités de physiques de Mme soit sa force, son endurance, son équilibre tout en adressant le côté psychologique pour redonner confiance à Mme en ses capacités.
Une fois le lien de confiance établi, j’ai pu comprendre que ce n’était pas autant la chute qui dérangeait Mme mais beaucoup plus sa crainte qu’une fois au sol, d’y rester et se sentir complètement désemparée comme il lui était arrivé dans le passé.
Le relever du sol
Mme avait maintenant un objectif clair, c’est-à-dire de non seulement reprendre de l’autonomie mais aussi de se redonner confiance en elle et en ses capacités physiques. Secrètement, elle rêvait de reprendre ses marches extérieures, de retourner au musée et de profiter des sorties avec ses filles. J’ai donc mis l’emphase sur pratiquer le relever du sol, en répétant, au début, certaines séquences de mouvement afin de refaire sa musculature. Ensuite, nous avons enchaîner plusieurs séquences du mouvement afin de pour0usivre le renforcement mais aussi afin de travailler son endurance. Finalement, nous avons recréé une mise en situation où Mme se retrouverait au sol au milieu d’une pièce et devait par elle-même sous supervision, non seulement se relever du sol mais avoir accès à un téléphone dans l’éventualité d,Une vraie situation où elle pourrait avoir besoin d’appeler de l’aide. https://youtu.be/0NpHXyOGm8o
La première fois que Mme a réussi à se relever du sol complètement, elle a eu un instant de choc et ensuite de pur bonheur. Elle s’est retournée vers moi et m’a dit : ‘’ Tu ne sais pas le cadeau que tu viens de me donner’’ et elle essuya une larme de ses yeux.
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